Un message du Calinours

L'histoire d'une peanut

Alors c'est l'histoire d'un vulgaire sac de peanuts concassées, qui par sa description ne va pas sans me rappeler quelqu'un...



vous savez, sac de noix qui vont se faire casser. m'enfin...

Toujours est-il que ce petits sac aura un destin peu commun (pour un sac). Celui-ci a été acheté après une décision faite sur l'impulsion. Il fera donc partie de la fameuse recette de fudge de Méré. Celle-ci sera dévorée en grande partie par un animateur de radio, et par une blogueuse non moins célèbre.


Mais, ô miracle! il en reste.

Donc comme ça, pendant un dimanche après-midi qui s'annonçait bien ordinaire, à faire des devoirs et à planifier les repas de la semaine à venir, on reçoit un appel de ma mère, elle à qui je parle qu'une fois aux 2 mois. Elle nous propose, à la Poère et à moi, d'aller prendre une marche au mont Mégantic. Nous acceptons, flairant l'occasion de se faire payer à souper de voir ma gentille maman.

La Poère en profite pour faire un cadeau en emballant ce qui reste de fudge. Après avoir pris le mauvais chemin, on s'est retrouvé au mont Mégantic, la tête dans les nuages. On arrive tard, donc l'observatoire n'est plus visitable, mais le mont St-Joseph était ouvert jusqu'au coucher du soleil. Ma mère décide de trainer le fudge qu'on a fait, des fois que la marche soit longue. Finalement, on ne verra que des nuages.




Un peu déçus de notre "pas de paysage", on s'en retourne sur nos pas. Et là, la mère se rend compte que quelqu'un nous zieute, et pas très subtilement en plus.



Il est pas très gêné, se tient à moins de 4 pieds de nous. Il change de branche, fait le tour de nous-autres, toujours en restant aussi proche, mais assez haut pour ne pas être touchable. On voit à la manière dont il tourne la tête qu'il nous observe. Je pousse la bouteille en plastique que je trimbalait dans le sein gauche de Méré, parce que juste à lui tendre elle ne le voit pas, elle ne voit que notre nouvel ami. Je fini par sortir le Kodak et à prendre 2 ou 3 clichés avant qu'il ne change encore de place.



Il va ensuite se poser sur une autre branche, à 2 pieds du sol, un peu plus près. On s'épate, on s'observe mutuellement nous et l'oiseau. Puis, une idée me vient en tête. Sans savoir pourquoi, je me demande ce que peut bien manger cette petite bête. Son petit bec court me dit qu'il ne mange pas de grosses noix, pas de poisson, et qu'il ne creuse nul part pour manger des fourmis.


- Marie: Heille, on lui donne du fudge!
- Alex: Ouvre le plat!
- Marie: Hein? Ah oui! Le plat

Je prend 2 morceaux de peanut, en me demandant bien comment je vais l'attirer avec ça. Est-ce que je les lui lance ou... ?

...!



Ben non, pas le temps de prendre mon élan, le petit gourmand s'est déjà posé sur mon index (et j'en profite pour vous dire que ça ne pèse rien). Il prend rapidement le 1er morceau de peanut avant de s'en retourner, un peu effrayé, sur la même branche proche du sol.

Diane : -Merde! Je pense que je lui ai fait peur avec mon flash.
Méré : -Vite, allume maudite cochonnerie !

Il reste un 2e morceau dans ma main, il revient le chercher, puis s'en retourne encore sur sa branche. Je me grouille à prendre 2 autres morceaux, en en posant un dans ma paume, et le goinfre ne se fait pas prier pour revenir le chercher. Pour le 2e morceau, j'essaie de le déposer à ses pieds, mais il me le prend rapidement d'entre mon pouce et mon index avant de finalement se pousser là où le monde prend fin...

Notre fin de semaine aurait été bin ordinaire sans peanuts.

En bonus, Marie tenait absolument à vous dire qu'elle a fait des casse-têtes de roches...



Et qu'elle a liché de la mousse..